Est-ce qu’il est légitime de penser que la chirurgie dentaire est une pratique à risque ?
La profession du chirurgien dentiste est incontestablement une pratique à risque altérant au fil du temps : les fonctions locomotrice, et au moindre degré les fonctions visuelles et oculaires.
Il en résulte des affections, sinon des pathologies qui viennent grossir le lourd déjà très important des maladies professionnelles que l’on risque d’avoir comme les affections causées par des produits dentaires, les intolérances allergiques et autre,….
1/ Posturologie : Position de travail
Des études concernant les troubles liés à la position de travail nous apprennent que les pathologies rachidiennes constituent une très grande proportion, l’embalgie, dorsalgie, et cervicalgie.
Les douleurs rachidiennes constituent un véritable handicap qui altère la qualité de vie des dentistes à la fois dans le cadre de son travail mais aussi dans la vie de tous les jours, il faut rappeler que le chirurgien dentiste développe son activité dans un cadre matériel dont la conception influe sur sa motricité.
En position debout : le travail minutieux nous oblige à ramener le champ opératoire à une distance de vision de 35 à 40cm, le praticien n’est jamais droit mais toujours en avant.
La position de la colonne vertébrale est courbe, le thorax est incliné vers l’avant à droite ou à gauche (pour un gauché), et il y à toujours une latérodéviation qui provoque une déformation scoliotique du rachi avec bascule du bassin vers la gauche.
En position assise : elle présente moins d’inconvénient que la stature debout au plan rachidien mais aussi pour des raisons qui concernent la circulation sanguine dans les membres inférieurs (les varices).
Les courbures de la colonne vertébrale sont modifiées surtout la courbure lambère.
A côté des algies rachidiennes, il y à les déformations de la courbure de la colonne vertébrale qui n’entraîne pas de douleurs mais qui prédisposent à l’arthrose à fin d’essayer d’éviter l’émergence de ses algies.
Le respect d’un certains nombre de règles concernant les postures et la gestuelle pendant le travail constitue une 1ère étape.
Il faut également arriver à réduire les contraintes à la fois celle qui résulte de la posture de travail mais aussi celles qui sont la résultantes de l’usage d’un mobilier non adapté.
Par ailleurs au-delà de la posture de travail elle-même, c’est la durée du maintient de la posture qui semble particulièrement en cause.
2/ Les affections dues au produits dentaires :
Le Mercure :
Le danger réside en la présence de vapeur de mercure ou de ses composés.
Inhalé le mercure se fixe au niveau du système nerveux.
Les symptômes : troubles du sommeil, des céphalées, tremblement des mains avec altération de l’écriture, une instabilité émotionnelle, et par fois des gingivo-stomatites.
Il faut essayer de toujours conserver le mercure dans des récipients hermétiques incassables.
Nettoyer toute trace de mercure éparpillée, travailler dans des locaux aérés, et éviter l’utilisation du mortier et pilon.
Il y à d’autres produits d’usage courant qui peuvent entraîner des affections au niveau de la peu type : exzéma, dermatose, dermatite.
L’eugénol :
Il est à l’origine d’exzéma très rebelle accompagnée de prurit intense.
Le Formole :
Il provoque une dermatite localisée aux extrémités digitales et au niveau des espaces inter digitaux.
L’anesthésie : Procaïne, Novocaïne.
Entraîne des dermatites caractérisées par un prurit intense en particulier entre les doigts puis des sensations de brûlures puis un érythème, cela peut s’étendre à l’ensemble de la main et même à l’ensemble de l’organisme.
Il faut travailler proprement et avec des gants pour se protéger.
3/ Les maladies infectieuses :
Le chirurgien dentiste est exposé au risque de contracter une maladie infectieuse du patient qu’il traite, les agents de contamination sont les bactéries et les virus véhiculés par la salive, le sang, et les sécrétions rhinopharyngés.
Les voies de transmissions sont les voies trans cutanés, les muqueuses, et la voie aérienne, les germes sont apportés par la respiration du malade et par les aérosols provoqués par la seringue ainsi que les instruments de détartrage surtout les instruments ultra soniques.
La grippe.
La tuberculose.
La syphilis : c’est une infection chronique contagieuse, le malade présente un chancre moue au niveau oral qui peut contaminer au contact.
Les infections herpétiques : herpès, c’est un virus humain situé au niveau labial, récidivant.
Les hépatites virales et le VIH
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