Cardiopathie:Le  risque infectieux représente l’un des principaux risques dans certaines  cardiopathies dont la manifestation la plus dangereuse est  l’endocardite infectieuse(c’est l’atteinte infectieuse de l’endocarde ).
Précautions lors des soins :
- le risque infectieux : (endocardite infectieuse)
 c’est l’atteinte infectieuse de l’endocarde ; les streptocoque en sont les agents infectieux les plus souvent responsables.
 trois groupes de patients doit être distingués :
1. groupe A (à haut risque ) : où l’incidence et la morbi-mortalité sont élevés .
2. groupe B : risque moins élevé (incidence et gravité moindre).
3. en dehors de groupe A et B : il y a des situations cardiaques où il n’existe pas d’endocardite infectieux.
| Groupe A (haut risque) | Groupe B (risque moins eleve) | 
| · prothèse valvulaire . · cardiopathie congénitale cyanogène non opéré et déviation chirurgicale. · Antécédent d’endocardite infectieuse. | · Valvulopathie. · Prolapsus de valve mitrale avec insuffisance mitrale et/ou épaississement valvulaire. · Bicuspidie aortique. · Cardiopathie congénitale non cyanogène sauf communication interauriculair. · Cardiomyopathie hypertrophique destructive | 
Chez  les patients de groupe A et B l’utilisation de l’antibioprophylaxie  selon les modalité définie ci-après est recommandé pour les actes  bucco-dentaires invasifs non contre-indiqués
 Tableau_résumant  l’antibioprophylaxie de l’El pour les soins dentaires selon les  recommandations émises par la 5° conférence de consensus en  thérapeutique anti-infectieuses
| Soins ambulatoires | ||
| Antibiotique | Posologie et voie d’administration Prise unique dans l’heure qui précède le geste | |
| Pas d’allergie aux bétalactamines | Amoxicilline | 3g per os | 
| Allergie aux betalactamines | Clindamycine | 600 g per os | 
| Pristamycine | 1 g per os | 
Les posologies pédiatriques : amoxicilline 75 mg/kg .clindamycine 15 mg/kg, pristamycine 25 mg/kg
  les traitement endo sont possibles chez les patients à risque ; sous  digue, en une seul séance, avec des instruments stériles, sur dent  vitale , mais il doivent être parfaitement réaliser, ils sont néanmoins à  éviter sur les pluri radiculaires en particulier les molaires.
  Si les soins nécessitent plusieurs séances, ils doivent être espacer  d’au moins 10 jours , si le praticien à recours à une antibioprophylaxie  .
 Diabète :
Généralité :
Définition :
Il  s’agit d’une affection chronique caractérisé par une hyperglycémie et  l’autre modification métabolique qui résultant une activité inadéquate  de l’insuline au sein de l’organisme.
Classification :
·  Diabète de type 1 (diabète insulino dépendant ou DID) : peut être  observé à tout âge et fréquent chez l’enfant et l’adulte jeune.
·  Diabète de type 2 (diabète non insulino dépendant ou DNID) : affecté en  général les sujet après 40 ans et ayant excès pondéral 
· Type 3 : cette phase est constitué des autres formes, elle est rare. 
Les manifestations buccales :
Il  existe des manifestations buccales chez le diabétique déséquilibré ; on  trouve une sécheresse buccale une chéilite , une hypertrophie des  papilles filiformes ,une glossite médiane, des parodontopathies , on  constate la présence de nombreuses caries et un retard de cicatrisation  avec tendance au infections postopératoires .
Précaution lors des soins :
Le chirurgien dentiste devra être attentif à l’égard de risque infectieux.
Le risque infectieux :
L’hyperglycémie  réduit la fonction phagocytaire et granulocyte ; qui augmente le risque  infectieux et de retard à la cicatrisation.
  Si le diabète n’est pas contrôlé s’abstenir et orienter le malade vers  le médecin traitant, mais si des soins urgent sont envisagé, une  antibioprophylaxie sera pratiqué (3g d’amoxicilline une heurs avant  l’acte), l’avis du médecin traitant est obligatoire.
 Chez un patient bien contrôlé et ne présentant pas d’un foyer infectieux la prescription prophylactique n’est pas nécessaire. 
 Ostéoradionecrose (ORN):
Définition 
L’ostéoradionecrose  représente la complication la plus sérieuse des irradiation  bucco-facial, elle se manifeste quant sont cumulé 3 facteurs :
L’irradiation, traumatisme exposant l’os et l’infection
L’ostéoradionecrose et l’endodontie
Précaution :
a) Avant le radiothérapie :
Elimination  systémique de tous les foyer et lésion inflammatoire chronique existant  ou potentiel, toutes les dents présentants pronostic incertain seront  avulsé (lésion péri apical, lésion carieuse important) confection d’une  goutiere pour l’application de fluor .
b) Pendant la radiothérapie :
Si  des actes doit être impérativement être réalisé pendant le traitement,  une prophylaxie sera présente la démarche sera définie avec le chimio  thérapeutique .
La  revêtions des caries d’origine radiothérapie, débute par le brossage  efficace et régulier , pratiquer des bain de bouche, et application de  fluor .
c) Après la radiothérapie :
Après  irradiation, le maintien d’une bonne hygiène et un suivi régulier sont  déterminant . un traitement endo sera préférable à l’avulsion car le  risque d’orn est ,oins important, dans tout les cas un  antibioprophylaxie est de règle .
 SIDA :
Définition :
Maladie  caractérisé par une déficience immuno progressive et sévère causé par  un rétrovirus VIH (le virus de immuno deficience humain) .
Cat vis-à-vis du risque infectieux :
 Stade 1 : primo-infection, asymptomatique , patient séropositive
Taux CD4>500 CD4 /mm3 N=1000
La  phase de primo infection apparait environ 1 à 6 semaines après  exposition au virus dont la détection est rendue possible du fait d’une  multiplication intense. Néanmoins, les anticorps sont encore indécelable  à ce stade.
La  phase asymptomatique fait suite à la primo-infection et s’étend sur une  période allant de 7 à 10 ans. Au cours de cette longue phase de latence  clinique, l’apparition d’anticorps anti-HIV dans le sang permet de d »celer les séropositive et les classent comme <<porteur sains>> . mais, l’infection est fortement contaminante.
 Patient peut subir toute les thérapeutique 
 Stade 2 : stade symptomatique non SIDA 
Apparition des symptôme +altération immunologique 
Cette  phase ne presente pas de véritable critére sida. Pourtant , à ce stade,  les sujets presentent un ensemble de symptomes et d’altérations  immunologiques et hématologique evolutifs associé à un syndrome  lympho-adénopathie appelé LAC. Les signes clinique sont représenté par :
· Une fiévre, une fatigue, des diarrhées fréquentes et une perte de poids ;
·  Une anémie, une lympho-adénopathie intéresse plusieurs aires  ganglionnaires en particulier celles des chaines cervicales , axillaires  et inguinales. De plus, cette lymphadénopathie a un aspect histologique  particulier caractérisé par une evolution de la structure ganglionnaire  avec atrophie ou disparition des follicules lymphatiques.
Il y a 2 cas : 
1. CD4>500 therapeutique 
2. CD4 entre [200-500]risque infectieux
-suppression des foyer infectieux sous antibioprophylaxie 
-recherche des singe tumorales
-bain de bouche (alcanisation prolongé du milieu buccal ; et antifongique fungizine , nystatine)
-urgence douleur pulpaire 
Ouverture de chambre pulpaire (traitement d’urgence)
Puis extraction sous antibioprophylaxie(traitement endo contre indiqué)
  Stade 3 phase sida-maladie : actuellement, selon l’OMS et le CDR  (center for disease control) le diagnostic clinique repose sur la  présence d’infection opportunistes et/ou de tumeurs malignes et/ou  d’encéphalopathies demyélinisantes, exclusivement en rapport avec une  infection HIV et non avec d’autres causes d’immunodéficiences. Le délai  moyen de survie après le diagnostic du SIDA est de l’ordre des dix à  vingt ans.
A  ce point de travail, il nous a paru indispensable de faire une brève  étude des structures des virus mis en cause dans les infections  suscitées, afin de comprendre notamment : 
· Leur mode de transmission 
· Leur mise en évidence après contamination 
-Traitement palliatif en milieu hospitalier 
Si les ressource immunitaire sont complément épuisé et les paramètre effondre abstention thérapeutique franche .
 Protection du praticien et personnelle et patient 
-port des gants, masque , lunette et casque de protection 
-utilisation réduite des instruments rotatifs et spray 
- pour le matériel piquant ou tranchant à usage unique
  Manipulation prudente : ne pas recapuchonner les aiguilles , ne pas les  désadapter à la main déposer dans un contenaire spécial 
-former le personnel 
-vaccination (VHB, tuberculose)
-respect des règles d’hygiène et de stérilisation 
-confidecialité(secret médical) 
 Prise en charge d’un accident exposant au sang 
Un  dispositif permettant une prise en charge rapide des AES pour une  éventuelle chimio prophylaxie et un savoir protégé des personnes  exposées vis-à-vis de l’ensemble des risques viraux , VIH-VHB-VHC, doit  être organisé et mis en œuvre au sein de chaque service concerné  (hygiène et prévention – médecine de travail)et au sein de chaque  établissement sanitaire .
Selon  les dernières recommandations (tableau), une piqure ou blessure sur une  peau lésée , en contact direct avec du sang ou un liquide biologique  potentiellement contaminé doit être immédiatement suivie par :
 Un nettoyage immédiat de la zone cutanée lésée, à l’eau et au savon, suivi d’un rinçage 
 Une désinfection à :
 L’alcool à 70 pendant 3mn ;
 La polyvidone iodée, bétadine , en solution dermique pure pendant 5mn ;
 L’eau de javel à 12 chlorometrique diluée à 1/10éme pendant 10mn ;
Lorsqu’une projection se fait sur les muqueuses ou les yeux :
 Un rinçage abondant à l’eau ou mieux encore au sérum physiologique doit être immédiatement réalisé .
| Tableau de recommandation | |
| Si contact avec du sang ou liquide biologique contaminé | ·Après piqure, blessure ð Lavage et antiseptique au niveau de la plaie ·Après projection sur muqueuse (conjonctive) ð Rinçage abondant | 
| Lavage et/ou désinfection des mains | Après le retrait des gants, entre 2 patient, 2 activité | 
| Port de gants : les gants doivent être changé entre 2 patient, 2 activité | Si risque de contact avec du sang ou  tout autre produit d’origine humain ; les muqueuses ou la peau lésée du  patient, notamment à l’occasion de soin à risque de piqure | 
| Matériel souillé | ·Matériel piquant, tranchant à usage unique : ð Ne pas recapuchonner les aiguilles ð Ne pas les adapter à la main ð Les déposer immédiatement après usage sans manipulation dans un conteneur adapté situé au plus prés du soin et dont le niveau de remplissage est vérifié ·Vérifier que ce matériel a subi une procédure d’entretien (stérilisation ou désinfection) approprié avant d’être réutilisé ; ð Le manipuler avec précaution | 
| Surface souillée | Nettoyer puis désinfecter avec de l’eau de javel à 12 chl fraichement diluée au 1/10éme ou tout autre désinfectant approprié les surfaces souillées par des projections ou aérolisation de sang | 
| Transport de prélèvements biologique, linge et souillé | Les prélèvements biologique, le  ligne et les instruments souillés par du sang ou par tout autre produit  d’origine humaine doivent être étanche, ferme | 
Déclaration et surveillance des AES :
Les  déclaration de ces accidents doit être faite , au plus tard, pendant  les 24 à 48 heurs à la direction de l’établissement et notifié au  service de médecine de travail selon les modalités envisagées au sein de  l’établissement . cette déclaration va permettre outre, la prise en  charge : 
· L’identification des circonstances de survenue de l’AES 
· La précision du matériel utilisé ainsi que les gestes effectué
Le  recueil exhaustif des données sur un registre de relevé de ce type  d’accident conduira l’interprétation des résultats par le médecin de  travail ce qui permettra de déterminer :
· Les actions spécifiques à mettre en place telles l’élaboration de protocoles de soins ;
· Un système de surveillance à partir du registre de relevés des AES
Bien  entendu, ce registre ne peut se substituer à la déclaration officielle à  l’employeur mais doit être considéré comme un outil complémentaire de  recueil de données .
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-Les équipements 
Les équipements modernes sont généralement bien conçus sur le plan d’hygiène. 
Exemple  : commandes aux pieds, matériaux lisses, valves anti-rétraction de "  l’unit ", cordons stérilisables, embouts d’aspiration, instruments  rotatifs 
démontables et stérilisables, tuyaux d’aspirations autoclavables, séparateurs d’amalgames. 
-Désinfection de l’eau
Le  risque de contamination de l’eau des " units " dentaires et des cordons  est loin d’être négligeable. Il existe trois types de décontamination :  une 
désinfection permanente, une désinfection entre chaque patient, et une dernière plus poussée en fin de journée.
-Désinfection de l’air 
La  contamination aéroportée est appelée aéro-bio-contamination. Le  développement important du nombre de cas de légionelloses nous a fait  tenir 
compte  de façon plus précise de ce problème. La nécessité du port du masque et  des lunettes n’est plus à démontrer. Mais il est également recommandé 
d’utiliser  des appareils de filtration électroniques ou électrostatiques et de  renouveler l’air du cabinet surtout en cas d’utilisation de climatiseur  dans 
les salles de chirurgie. 
-Les locaux 
La conception architecturale des locaux doit répondre à certains principes de base tels que : 
■ Séparation des zones de travail et d’accueil. 
■ Communication entre salle de stérilisation et salle de soin. 
■ Choix de revêtements faciles à entretenir…
Tuberculose : 
Définition : la tuberculose est une affection systèmique contagieuse causé par Mycobactérium tuberculosis 
Transmission : 
- Aérienne par aérosol contaminé dont la porte d’entré est pulmonaire et favorisé par la promixuité
- Le sang
- Le liquide lymphatique(adénopathie qui festulise)
Manifestation  buccale : lésion ulcérative à centre nécrotique et à base purulente peu  douloureuse accompagnée par des adénopathies qui festulise. 
Précaution :
Demander  l’avis du médecin traitant qui va définir le degré de contagion du  malade, si il est juger contagieux des précautions s’imposent : 
Le port des gants, masque, lunette et casque de protection 
Utilisation réduite des instruments rotatifs et sprays
Utiliser des instruments à usage unique de préférence 
Protection des surfaces environnantes par des champs opératoires 
Néphropathies : 
Précautions à prendre lors des soins : 
Il  est indispensable de prendre contact avec le médecin traitant afin de  connaitre les conséquences de l’insuffisance rénale chronique pour le  patient et de lui faire préciser la thérapeutique en cours.
Insister sur l’importance de l’hygiène buccodentaire avant de remettre la cavité buccale en état.
L’élimination du foyer dentaire infectieux.
Prévoir  l’hospitalisation en cas d’infection sévère ou d’intervention majeure  lors des interventions chirurgicales ; le risque infectieux est  important donc l’antibioprophylaxie s’impose en réduisant les doses et  en tenant compte de leurs voies d’élimination.
| Médicaments préconisés | Médicaments proscrits | 
| Macrolides : Spyramicine Erythromycine Pristinamycanie Lincosmamides : Tétracycline | Aminosides Colistine Meticilline | 
L’Hépatite virale :
Définition  : inflammation de foie qui est causé par plusieurs virus (à ce jours un  total de 6 virus provoquant une infection et inflammation de foie a  était identifié le A B C D E G) dans les 2 plus important sont A et B  vue leur grand risque de transmission en cabinet dentaire. 
Manifestation buccal
Les manifestations sont communes à toutes les formes d’hépatite.
Il  s’agit d’une décoloration de la muqueuse buccale tout particulièrement  dans la région post du palais et de la région médiane du plancher buccal  résulte de pigments biliaires au sein des muqueuses.
Dans les formes sévères il y a des hémorragies et des ecchymoses sont observées et des pétéchies.
Voies de transmission :
Le sang et liquides biologique contenant du sang 
La salive 
Syphilis 
C’est une maladie sexuellement transmissible du à une bacterie (treponempal)
Manifestation buccal :
le chancre : ulceration de 2cm de diametre a fond lisse et indolore 
adénopathie : plusieurs adénopathie regroupé autours d’une plus grosse adénopathie 
transmission sanguine 
sida contagion :
manifestation buccal
dénopathie  retrouvé dés le 1ere stade, candidose , leucoplasie orale chevelue,  herpes si,plex et chronique ; stomatite herpetique lesion  papillomateuses
parodotite severe stomatite ulcero-nécrotique, sarcome de kaposi(sida avéré )
transmission 
le sang
- Le médecin traitant sera consulté pour : 
Connaître précisément la maladie (état de santé et complication).
 
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